Charmante commune nichée au pied de la Chartreuse, St Christophe la Grotte est un village rural auquel ses quelques exploitations agricoles confèrent un charme particulier, prisé tant de ses habitants que des touristes et des promeneurs.

Il est situé à l’extrémité de la plaine de la vallée du Guiers, vallée qui s’étend du Voironnais à l’Avant-Pays savoyard. Cette plaine de moyenne altitude, aux paysages verdoyants, est bordée, d’un côté, de collines composant les derniers contreforts jurassiens et, de l’autre côté, des premiers plis abrupts du massif de la Chartreuse.

Le village, qui a longtemps marqué la frontière entre la Savoie et le Dauphiné, est adossé à la paroi rocheuse et se trouve au débouché d’une faille étroite nettement échancrée, ancienne voie romaine surnommée la Voie Sarde, et à proximité des gorges du Guiers Vif. Il est connu pour ses magnifiques grottes.

Depuis 2014, et la loi de réforme des collectivités territoriales, Saint-Christophe-la-Grotte fait partie de la Communauté de Communes Coeur de Chartreuse. Cette loi comporte d’importantes avancées en termes de mutualisation, qui permettent de tirer le meilleur profit des rapprochements ainsi opérés, tant au plan communal et intercommunal qu’entre régions et départements, dans le respect du droit communautaire.

Superficie totale : 1101 ha, dont 570 ha de forêts (soit 51,7%)

Altitude de la mairie : 425 m et maximum à 1 000 m

Population en 2018 : 531 habitants

Pour effectuer l’ensemble de vos démarches administratives (naissance, mariage, décès), vous pouvez vous rendre directement à la mairie au

Saint Christophe patron des voyageurs : on a fait bénéficier de sa protection ce lieu à la fois fréquenté et dangereux (défilé des grottes).

Jusqu’en 1760, la population se trouvait répartie de chaque côté du Guiers Vif, sous la tutelle des Échelles. Le traité de Turin divisa la commune en deux (Savoie et Dauphiné) mais l’unité paroissiale fut maintenue. À la Révolution, la partie savoyarde fut intégrée au canton des Échelles.
En 1815, on construisit une église au pied de la route Charles-Emmanuel II. Mais durant la seconde guerre mondiale, ce bâtiment fut détruit par l’armée française lors de l’effondrement d’une partie de la voie sarde. Il reste de cette ancienne église, l’entrée qui a servi à l’aménagement d’une chapelle.